sécurité au travail

Culture sécurité en entreprise : comment impliquer tous les collaborateurs dans la prévention des risques ?

Quand nous vous parlons de “culture sécurité”, nous ne parlons pas simplement du fait d’appliquer la réglementation en matière de prévention, de sécurité, de qualité de vie au travail… Nous évoquons surtout la démarche sécurité et l’implication dans celle-ci à tous les niveaux hiérarchiques. Le fait d’instaurer une culture sécurité au sein d’une entreprise permet de réduire les incidents et accidents de travail mais aussi d’améliorer le bien-être des employés en les impliquants davantage et ainsi renforcer l’efficience de l’entreprise dans sa globalité. 

Vous vous demandez peut-être comment impliquer l’ensemble de vos collaborateurs dans la culture sécurité de votre entreprise ? Nous avons aujourd’hui quelques conseils pour vous ! 

Les freins à la culture sécurité, le point de vue de Perrine

La culture sécurité c’est important, mais dans de nombreuses entreprises, nous constatons de nombreux freins à cette culture. 

Manque d’engagement de la direction

Demandez à des collaborateurs préventeurs d’assurer la sécurité, de réduire l’accidentologie, de faire appliquer des nouvelles règles de sécurité… sans implication de la direction. Ce n’est pas possible et dévastateur même. L’engagement au plus haut niveau est important pour instaurer une culture sécurité. Cette démarche doit  être construite : élaboration d’un budget dédié et d’un plan d’actions. Certains préventeurs avec qui j’échange sont souvent frustrés, voire usés par ce manque d’implication. Et comment peuvent-ils “justifier” cela auprès de leurs collaborateurs ?!

Absence de sensibilisation ou de formation adéquate

Les salariés peuvent manquer de connaissances sur les bonnes pratiques en matière de sécurité ou sur les risques spécifiques à leurs activités. Les entretiens annuels servent aussi à cela 😉 Sans formation régulière et ciblée, ils sont moins aptes à adopter les comportements appropriés. Lors des formations règlementaires ou sensibilisations que j’anime, les apprenants disent souvent : “Si j’avais su cela avant ! J’aurais fait différemment”.

sensibilisation risque professionnel

Priorité donnée à la production

Dans certaines entreprises, la pression pour atteindre les objectifs de production ou les délais peut primer sur les mesures de sécurité. Cela peut pousser les travailleurs à prendre des raccourcis dangereux. Je raccroche à l’instant avec un client qui s’exprime : “Je veux qu’on arrête de toujours tout centrer sur la production. Il y a plein d’autres activités et personnes qui gravitent autour. Je veux que la prochaine journée sécurité s’adresse aussi aux services supports !” 

Coût perçu des mesures de sécurité

Investir dans la sécurité, que ce soit pour des équipements de protection, des formations ou des systèmes de gestion, est souvent perçu comme coûteux. Certaines entreprises peuvent donc être réticentes à allouer des ressources suffisantes à ce domaine.

Résistance au changement

Les travailleurs, notamment ceux qui sont en poste depuis longtemps, peuvent être réticents à changer leurs habitudes, même si ces changements visent à améliorer la sécurité. C’est le cas pour l’Intelligence Artificielle par exemple. Il y a tellement de choses qui pourraient être mises en place. L’humain a peur du changement car il faut sortir de son confort. Il a besoin que l’on donne du sens à ce qu’il fait ou ce qu’on lui demande de faire. C’est souvent une partie que nous oublions au-delà du risque visible. 

Communication inefficace

Une mauvaise communication interne sur les enjeux et les attentes en matière de sécurité peut entraîner des incompréhensions ou un manque de motivation des employés à respecter les règles de sécurité. Il faut étudier les canaux de communication selon les cibles. Ce n’est pas que du marketing ! Et encore une fois, il faut donner du sens. Combien de fois, j’ai communiqué, face à mes équipes de couvreurs, sur l’importance du port du harnais… Pour répondre à mes obligations réglementaires mais surtout pour qu’ils rentrent sains et saufs chez eux. Cette communication peut-être créée avec des affiches, des newsletters envoyées à chaque collaborateur, des formations et sensibilisations sur des thématiques précises… Il faut savoir trouver une adéquation entre la communication papier et digitale.

Perception des risques sous-évaluée

Certains employés peuvent sous-estimer les dangers liés à leur travail, en particulier si les incidents graves sont rares. Cela peut entraîner une complaisance et un relâchement des comportements de sécurité.

Manque de reconnaissance des efforts de sécurité

Si les comportements sécuritaires ne sont pas valorisés ou récompensés, les employés peuvent être démotivés et moins enclins à respecter les consignes de sécurité. Cela pose souvent problème pour faire adhérer la direction ou bien les collaborateurs. 

Pour la solution Atyprev “Chasse aux risques”, par exemple, qui demande aux collaborateurs de réfléchir à des actions, améliorations sur les situations ou postes de travail… J’annonce aux clients que s’ils ne traitent pas les données suggérées par leurs collaborateurs, ils peuvent créer une frustration et un découragement. Cela serait contre productif.

Conflit entre la sécurité et les pratiques opérationnelles

Dans certains secteurs, les procédures de sécurité peuvent être perçues comme des freins à l’efficacité ou à la productivité, ce qui peut conduire à leur contournement.

Encore une fois, il faut donner du sens !

Avec Atyprev, vous pouvez opter pour des sensibilisations ludiques et interactives qui auront également l’avantage de créer de la cohésion au sein de vos équipes. Nous vous en disons plus dans le prochain article…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *