Vous avez sûrement entendu parler du fameux quart d’heure sécurité, ce moment où nous nous retrouvons entre collègues pour parler sécurité. Mais comment faire en sorte que ce format express soit réellement efficace ? Voici nos conseils pour transformer 15 minutes de sensibilisation en un vrai levier de culture sécurité.
Définir l’objectif de votre quart d’heure sécurité
Avant de sortir vos notes ou de choisir votre sujet, commencez par vous poser la question : “Quel message je veux faire passer aujourd’hui ?”
Un quart d’heure sécurité n’est pas fait pour tout aborder. Il doit traiter un thème précis, avec un objectif clair : rappeler, sensibiliser, alerter ou faire réfléchir.
Vous pouvez par exemple vouloir :
- rappeler les bons gestes sur une tâche risquée
- renforcer la vigilance avant une période sensible (été, fin d’année…)
- partager un retour d’expérience d’accident ou de “presque-accident”
- valoriser une bonne pratique observée sur le terrain
Ce temps court permet de remettre la sécurité dans l’esprit de vos équipes sans alourdir la journée.
Le quart d’heure a toute sa place dans les PME, les collectivités, les structures de services ou les grandes entreprises industrielles.
Petite astuce de l’équipe Atyprev : pour rester efficace, fixez un calendrier thématique à l’avance. Par exemple : les chutes en janvier, les EPI en février, le risque chimique en mars… Cela permet de préparer une vraie routine.
Choisir un format court mais percutant
15 minutes passent vite, mais bien utilisées, elles peuvent suffire à provoquer un déclic chez vos collaborateurs.
L’enjeu est de trouver le bon équilibre entre information et participation.
Voici une structure qui fonctionne bien :
- 2 minutes d’introduction pour capter l’attention. Commencez avec une question, une anecdote, une vidéo courte ou un chiffre marquant.
- 10 minutes de contenu, concentré sur votre thématique principale. Montrez, faites participer, posez des questions, illustrez par des exemples concrets…
- 3 minutes de conclusion, pour rappeler le message et inviter chacun à l’action en leur demandant par exemple ce qui peut être mis en place dès aujourd’hui.
Ce qui fait la différence, c’est le ton et le rythme. Le quart d’heure sécurité ne doit pas ressembler à un mini-cours, mais à une conversation engagée dans laquelle tout le monde interagit.
N’hésitez pas à varier les approches :
- un mini quiz pour tester les réflexes
- une démonstration (par exemple comment bien porter un EPI ou soulever une charge)
- une courte mise en situation ou un jeu de rôle
- une vidéo d’accident reconstitué suivie d’un échange sur les erreurs à éviter
L’objectif : que chaque participant retienne au moins une action concrète à mettre en pratique dès la fin du quart d’heure.
Varier les thématiques et les approches pour entretenir l’intérêt
Une des bases dans l’organisation de votre quart d’heure sécurité est qu’il ne ressemble jamais au précédent.
L’idée est d’entretenir la curiosité et la motivation des équipes. Pour cela, mieux vaut alterner les formats et les sujets.
Quelques thématiques de base (qui varient en fonction de votre secteur évidemment) :
- les EPI : leur bon usage, leur entretien, les erreurs fréquentes
- les gestes et postures : les bons réflexes pour éviter les TMS
- la sécurité incendie et l’évacuation
- la circulation sur site : piétons, engins, zones collectives
- les risques chimiques ou liés à certaines manipulations
- les risques psychosociaux : gestion du stress, communication, écoute
Mais rien n’empêche d’aller plus loin avec des sujets plus transversaux !
Chaque thème peut être abordé à travers une approche différente : un témoignage, une démonstration, un jeu, une mini-enquête…
 
Impliquer les collaborateurs et assurer le suivi
Un quart d’heure sécurité, comme une journée sécurité complète, ne doit pas être un moment “descendant”.
Pensez donc à impliquer vos collaborateurs dans toutes les étapes : de la préparation à l’animation.
Quelques idées pour vous :
- nommez un animateur sécurité différent à chaque session
- invitez vos équipes à proposer les thèmes des prochaines sessions
- laissez-leur un espace d’expression
- prenez cinq minutes après le quart d’heure pour noter les idées d’amélioration ou les points de vigilance à suivre
Pour le suivi de ces petits évènements, nous vous conseillons de garder une trace.
Vous pouvez, par exemple, tenir un simple tableau ou carnet de bord qui permettent de suivre les thèmes abordés, les remarques faites et les actions décidées. Cela facilite la continuité de vos actions de prévention et évite les répétitions.
Pensez à transmettre ces messages au-delà des quarts d’heure sécurité, par exemple, dans votre communication, sur des journées dédiées…
Le format court des quarts d’heure sécurité peut sembler anodin, mais bien mené, il devient un point important de votre démarche de prévention : il crée de la réflexion, engage les collaborateurs et ancre les bons gestes sur le long terme.
Alors, prêts à bloquer quinze minutes dans votre agenda ? Contactez-nous pour l’organiser !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
