Vos équipes sont-elles exposées au risque bruit ? Connaissez-vous quels sont les effets sur la santé d’une telle exposition ? Une exposition prolongée peut provoquer des dommages irréversibles. Il est nécessaire de prévenir de ces dangers et de les protéger.
Pourquoi ne pas aborder ce sujet lors de votre prochain safety day ? Nous avons plein d’idées pour vous !
Secteurs exposés au risque du bruit
De nombreux métiers sont exposés au risque bruit. Mais certains plus que d’autres… On retrouve dans un premier temps le secteur de l’industrie. Le bruit est notamment causé par les machines et 67% des travailleurs considèrent le bruit comme une nuisance. Les pompiers et les agriculteurs ne sont pas épargnés puisqu’en effet, le bruit des machines, des moissonneuses et des tracteurs ou encore celui des sirènes sont sources de fortes nuisances sonores. Les ouvriers du BTP sont également confrontés à cette exposition sur les chantiers de construction. Pour terminer, un autre milieu fortement touché par le risque bruit est l’évènementiel. Les musiciens sont directement impactés par les effets du bruit. Les professionnels qui travaillent en studio et ceux qui jouent dans des orchestres, multiplient par 4 le risque de développer une surdité complète avant 70 ans.
Conséquences du bruit sur l’audition et le corps humain
Les études montrent que l’ouïe est en danger à partir de 80 décibels d’exposition constante durant une journée de travail de 8 heures et si le niveau instantané est supérieur à 135 décibels, sur un pic d’exposition, la personne s’expose à un fort danger.
Quels peuvent être les effets ? Nous pouvons parfois ressentir un sifflement, des maux de tête ou un bourdonnement en fin de journée. Mais sur le long terme, c’est une autre histoire…
La forte exposition aux nuisances sonores peut provoquer chez le travailleur une fatigue auditive. Ne vous inquiétez pas, si c’est le cas, vous pouvez encore réagir. Mais faites attention, elles peuvent aussi être sources d’acouphènes et dans le cas où vous n’agissez pas à temps, vos équipes risquent la surdité. Cette fois c’est irréversible.
Et ce n’est pas tout ! Le bruit peut également être source de gène, de fatigue cognitive, de stress, de troubles cardiovasculaires ou encore de troubles du sommeil. Les nuisances sonores affectent donc la santé, la qualité du travail mais peuvent aussi provoquer des accidents, dans le travail ou la vie privée.
Le bruit n’est pas le seul à affecter l’audition
Le bruit n’est pas le seul à altérer l’audition. En effet, l’exposition à certains produits chimiques peuvent affecter votre oreille interne. Les dommages sur celle-ci altèrent ensuite soit l’audition, soit l’équilibre de la personne touchée. Quels sont ces produits ? Cela peut être des solvants, le monoxyde de carbone ou encore l’acide cyanhydrique (insecticide). Parfois, des substances telles que des antibiotiques, les salicylates (présents dans les agrumes), les diurétiques (médicaments utilisés pour augmenter la production d’urines et diminuer les excès de sel et d’eau dans le corps)… peuvent causer des dommages à l’oreille interne.
Prévenir les risques des nuisances sonores
Pour prévenir ces risques, vous avez plusieurs solutions. La réglementation se base autour de 3 axes principaux :
- Agir sur l’environnement de travail : La prise en compte du risque du bruit dès la conception des machines et des locaux de travail est la mesure de prévention la plus efficace. Agir directement à la source peut parfois s’avérer techniquement difficile. Cependant, certains moyens simples peuvent être mis en place comme par exemple : l’emploi de lames en caoutchouc permettant de freiner la chute d’objets dans un réceptacle réduit fortement le bruit de choc. Vous pouvez également opter pour l’emploi de tôles amorties pour les structures métalliques d’une machine qui permettent de réduire l’émission sonore due aux vibrations internes
- Mettre en place des protecteurs individuels contre le bruit (PICB) : Il y a deux catégories. La première : les appareils avec des coquilles qui englobent toute l’oreille et forment un obstacle au bruit, ce sont notamment les casques anti-bruit. La seconde porte sur les bouchons d’oreilles qui obstruent le conduit auditif. Ils peuvent être en mousse, pré-moulés en silicone, en cire formable, ou enfin sur-mesure c’est-à-dire moulés pour l’individu.
- Mettre en place un programme de réduction de l’exposition au bruit : Les personnes exposées au bruit doivent bénéficier d’un suivi individuel renforcé par la médecine du travail. Le médecin du travail peut éventuellement prescrire un examen audiométrique préventif.
Précisons tout de même que le retrait d’un PICB, même sur un laps de temps court, réduit fortement son efficacité.
Un autre conseil que nous pouvons vous donner est d’intégrer des pauses dans des zones calmes au cours de la journée de travail. Les bienfaits sur l’audition sont immédiats et peuvent également agir sur les maux de tête liés au bruit 😉.
Accentuer la prévention lors de vos journées sécurité
Votre journée sécurité approche ? C’est l’occasion d’évoquer cette thématique. Pourquoi ne pas intégrer un escape game sur les multirisques en industrie ou bien un prev’quiz sur le sujet ? Ils abordent tous les dangers de ce secteur et notamment les niveaux de dangerosité liés aux bruits ! Un moyen dynamique de sensibiliser vos collaborateurs à ce risque parfois trop oublié.
Vous pouvez opter aussi pour un escape game sur les EPI qui permet à vos collaborateurs de relier les EPI adaptés au risque associé. Très utile pour faire une piqûre de rappel et sensibiliser vos collaborateurs.
Nous proposons aussi une chasse aux risques (bureau, atelier, chantier, usine…). Par cet atelier, les collaborateurs identifient les risques d’une situation de travail ou d’un poste, définissent la gravité des dangers et suggèrent des axes d’amélioration.
N’hésitez pas à consulter notre site internet ou à nous contacter pour découvrir les ateliers qui abordent le sujet des risques du bruit 🔊.